« Effectivement, aux environs de 15 heures passées, j’étais appelé par le juge d’instruction qui assure mon intérim actuellement parce que je suis en formation à Conakry comme quoi, il y aurait eu un cas d’évasion à la maison d’arrêt et de correction de Mali. Sur le nombre d’évadés, il m’a parlé de 13. En ce qui concerne les circonstances, j’ai appelé le régisseur, ce dernier me dit qu’au fait lorsqu’il s’est introduit dans les cales pour servir les détenus en eau potable, c’est en ce moment je crois certains détenus les auraient agressés et les autres ont profité pour s’enfuir. Le temps pour eux de se préparer pour l’offensive, beaucoup s’étaient évadés. Et selon le régisseur, comme ils étaient deux, ils ne pouvaient pas maîtriser l’effectif », explique Sékou Sangaré.
Visiblement très remonté, notre interlocuteur nous confie que des dispositions ont été prises et une enquête a été ouverte. Déjà des présumés complices ont été arrêtés.
« D’abord on a informé la police et la gendarmerie, déjà le régisseur est mis aux arrêts, il est à la disposition de la gendarmerie. Deuxièmement, nous avons déployé des agents sur le terrain pour installer des barrages filtrants aux différents points d’entrée et de sortie de la ville ainsi qu’au niveau des zones frontières. Comme on avait leurs photos, les photos aussi sont publiées », ajoute le juge de paix de Mali.
À noter que parmi ces évadés, certains sont en exécution d’une peine de prison après condamnations, pour abus de confiance, et vol.
Source:mediaguinee.com